Artisant Traiteur, charcuterie, boucherie, épicerie fine :
Boucherie, viande charolaise et porc Fermier D’Auvergne
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Elevage et vente de volailles traditionnelles
Originaires de Bordeaux, Myriam Tardy et son époux Alain Nadeau sont venus s’installer dans l’Allier en juin 2013, pour créer leur ferme biologique Les plumes bio d’Auvergne. « Nous avions envie de nature, explique Myriam. C’est pourquoi nous avons décidé de nous lancer dans l’élevage de volailles. Au début, on cherchait dans la région de Bordeaux, mais face au prix trop élevé des fermes là-bas, et moi-même étant originaire de Gannat, nous sommes venus nous implanter dans la région et nous avons trouvé à Saint-Didier-la-Forêt. » Après plusieurs mois d’aménagement, la ferme a accueilli son premier lot de poulets en novembre dernier, et obtenu sa certification biologique le 10 janvier.
920 bêtes se partagent les 10 hectares de la ferme
Aujourd’hui, poulets, canards et pintades se partagent les 10 hectares de verdure qui composent la ferme. La journée type de Myriam débute dès 7 heures le matin. « Il faut nourrir toutes les bêtes. Lorsque je suis toute seule cela me prend environ 2 h 30. Et le soir il faut remettre ça. Vers 16 h 30, 17 heures en hiver et 21 heures en été. Pour les poussins, les canetons et les pintadeaux, c’est différent. J’y retourne plusieurs fois par jour, pour les habituer à se nourrir, et j’en profite aussi pour nettoyer les poussinières. »
Le reste de la journée est rythmé par la pesée quotidienne des 920 bêtes (750 poulets, 100 pintades et 70 canards). « Toutes nos bêtes ont une bague aux pattes, ce qui nous permet de les identifier et de réaliser un graphique avec l’évolution du poids de jour en jour. » Des bêtes qui peuvent atteindre 4 à 4,5 kg suivant les variétés. Du côté des poulets, deux variétés peuplent la ferme de Saint-Didier-la-Forêt, les poulets blancs, idéal pour faire de la découpe, et les poulets à cou-nu et chair jaune, ayant une viande plus ferme et fine. Tous élevés en plein air, passées les cinq à six semaines en poussinière. « Ce qui nous oblige d’ailleurs à sortir plusieurs fois par jour en ce moment, afin de faire peur aux buses qui viennent attaquer les bêtes. »
Tous les lundis à l’abattoir « Nous achetons nos bêtes à un jour, à Saint-Germain-de-Salles, pour les élever ensuite durant trois mois avant l’abattage et la commercialisation. » Pour ce faire, le couple se rend tous les lundis à l’abattoir d’Escurolles, avec une caisse de volaille, attrapé le matin même, et retourne les chercher le mardi soir avec une voiture frigorifique. Pour la vente, Myriam se rend au Grand Marché de Vichy, à l’étage des petits producteurs, le samedi matin, et aussi à celui de Gannat. « Nous vendons également dans certains magasins bio, chez un traiteur boucher à Chantelle et un boucher à Charmeil. Nous faisons aussi la vente directement à la ferme tous les jeudis. Ce qui permet à certains de nos clients de venir voir les bêtes et de les choisir quelques semaines avant d’acheter. Cela fonctionne plutôt bien. Il faut dire que nous sommes les seuls à faire de la volaille biologique, en petite production, aux alentours. »
Le premier lot de volailles, acheté en novembre dernier, commence actuellement à être commercialisé. Un travail de longue haleine pour Myriam et Alain, qui ne comptent pas s’arrêter là. « Par exemple, pour les fêtes de fin d’année, je pense que l’on proposera aussi des oies », indique Myriam.